Quand partir au Burkina Faso
Le territoire burkinabé dont la capitale est Ouagadougou, s’étend sur une superficie de 274. 200km². Le climat du pays se divise en deux. La partie Nord, qui se situe aux portes du désert de Sahara, a un climat de type sahélien, tandis que le Sud jouit d’un climat tropical. Du mois de novembre jusqu’au mois de mai, le pays connaît une période sèche et fraîche. Les quatre premiers mois, la température est basse, avoisinant les 25°C. C’est aussi la meilleure saison pour un séjour à Burkina Faso. Entre le mois de décembre et le mois de février, l’harmattan vent chaud provenant du Sahara, souffle dans tout le pays. La période la plus chaude se situe entre le mois de mars et le mois de juin. La température peut atteindre les 45°C. Entre le mois de juin et le mois d’octobre, la pluie fait place à la chaleur. Pendant cette saison, le thermomètre affiche une température moyenne de 28°C.
Que voir et que faire au Burkina Faso
Burkina Faso est l’un des plus petits pays de l’Afrique de l’Ouest, mais avec 51 habitants au km2, c’est l’un des plus peuplés. Le Nord du pays est caractérisé par la présence très marquée de dunes des sables. Les végétations y sont presque absentes. Cependant, le Sud du pays est recouvert par d’immenses forêts et des plantations de cannes à sucre. A l’Est, on peut trouver des étendues de plateaux boisés. Ces diversités géographiques font que le Burkina Faso vaut le détour. Les chutes d’eau de Sindou, dans Banfora ou celles de Karfiguéla sont des spectacles d’une certaine splendeur. Pendant la saison des pluies, le paysage qu’elles offrent, est encore plus impressionnant. Si vous êtes passionnés par les animaux sauvages, les parcs nationaux et les réserves naturels vous intéresseront. Dans le Sud-Ouest du pays, il y a le parc national d’Arli qui est splendide avec ses immenses savanes peuplées de lions, de panthères, de buffles, d’antilopes, d’hippopotames, de crocodile et bien d’autres animaux. Si les éléphants vous intéressent, il y en a dans la réserve de Nazinga. Pour observer les oiseaux de près, il est indiqué de faire un tour en pirogue sur le lac Tengréla à Banfora, une localité située à trente kilomètres au sud de Bobo-Dioulasso.
Vers la fin du mois de février, toutes les années impaires, a lieu le festival panafricain cinématographique Fespaco qui attire beaucoup de monde. C’est le moment qui permet de rencontrer les cinéastes de toute l’Afrique de l’Ouest. La Semaine Nationale de la Culture, quant à elle, a lieu toutes les années paires, à Bobo-dioulasso. C’est une occasion à ne pas rater pour connaître les danses, les musiques ainsi que les représentations théâtrales traditionnelles ou contemporaines de ce pays.
Le Burkina Faso en pratique
Au Burkina Faso, un plat modeste mais satisfaisant, s’acquiert à partir de 1 euro. Pour une restauration dans un établissement d’une catégorie assez élevée, il faut compter dans les 5 euros et plus. Pour un séjour dans un hôtel à budget restreint, il vous faut payer au moins 3 euros et si vous désirez une chambre plus confortable, il vous faut débourser 35 euros et même plus. Dans le parc d’Arli, vous pourrez trouver des hôtels de luxe qui sont facturés à des prix faramineux, pouvant aller jusqu’à 50 euros la chambre avec un repas.
Au Burkina Faso, ces dernières années, on a observé une amélioration de la sécurité à part les attaques sur les routes qui sont en recrudescence. Ce qui implique une prudence absolue lors des longs trajets mais surtout, il faut éviter impérativement les déplacements de nuit. Signalons en outre, l’existence des vols à la tire, avec comme principaux victimes, les touristes. En ce qui concerne la santé, sachez que durant le mois de janvier jusqu’au mois de juin, une épidémie de méningite ne manque pas de frapper le pays. Aussi, le vaccin de prévention de cette maladie est-il fortement recommandé, même si votre séjour ne coïncide pas avec cette période d’épidémie.
Il existe des vols directs qui vont à Ouagadougou, au départ de Paris ou de Bruxelles. Pour se déplacer à l’intérieur du pays, la route est une option assez courante. De plus le réseau routier du pays est assez bien entretenu. Des cars, des minibus, des bus relient quotidiennement la plupart des grandes villes du pays. Ces derniers se révèlent être les moins onéreux de tous parmi ces moyens de transport. Vous avez en outre la possibilité de prendre le train, dénommé «étalon », si vous avez l’intention de faire un tour à Bobo-Dioulasso. Celui-ci est confortable et son coût, très abordable.